Dans son Dictionnaire du marseillais, l'Académie de Marseille n'a pas rechigné à introduire le mot vier. Bien entendu, il s'agit là d'un terme populaire dont l'usage en public (on parle bien du mot) est un outrage aux bonnes moeurs. On devrait même écrire « v... », mais comme c'est dans le dictionnaire...
En revanche, l'Académie a refusé d'enrichir sa définition de la célèbre expression marseillaise:
« Mon vier! Madame Olivier... »
Qui est donc cette Madame Olivier qui indispose encore plus nos érudits que le vier lui-même? N'est-elle qu'une grosse « cagolasse » aux moeurs douteuses, ou bien une Marseillaise authentique dont l'absence dans le Dictionnaire du marseillaise est une insulte à la culture populaire locale?
Le procès en réhabilitation intenté par les deux enfants de Madame Olivier va nous permettre d'en savoir plus, et surtout de connaître la position (préférée) de chacun.
Les Tchapacans.
Livret dirigé par Michel Sanz
Co-écrit par: Gilbert « Tonton » Donzel, Médéric Gasquet-Cyrus, Michel Jacquet, André de Rocca, Michel Sanz, Serge Scotto.
Illustrations: Elcé
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